Nous ne vous apprenons rien en disant que depuis peu, l’intelligence artificielle (IA) a révolutionné de nombreux secteurs et la rédaction web ne fait pas exception. Tant et si bien que de plus en plus d’entreprises (et de rédacteurs) se tournent vers des outils d’IA pour générer du contenu. Pourquoi ? Certainement l’espoir de gagner en efficacité et d’optimiser le référencement naturel de leur site. Mais une question se pose : est-ce réellement une bonne idée d’utiliser l’IA pour son SEO ? Ne vaudrait-il pas mieux de s’en méfier ? Décryptons ici ses avantages et ses inconvénients. Déterminons ainsi, une fois pour toute, si l’IA dans la rédaction web est une bonne ou une mauvaise idée, en particulier lorsqu’il est question de SEO.
Rédaction web et IA : où en sommes-nous ?
Comme on pourra le lire dans de nombreux articles qui traitent d’intelligence artificielle, la première force de cette dernière réside dans sa capacité à automatiser des tâches répétitives et chronophages. Rédiger des définitions, des descriptions de produits ou encore des FAQ fait partie de ces missions pour lesquelles l’IA peut être d’une grande aide. Avec de bons prompts ou des outils spécialisés (avec les fameux GPT de ChatGPT en tête de gondole), il devient, chaque jour, plus facile de produire des textes basiques en grande quantité. Ces textes pourront même respecter les consignes SEO de base, comme l’intégration de mots-clés ou l’insertion d’ancres de netlinking.
Cependant, force est de constater que ces contenus, bien que corrects en apparence, manquent d’un petit quelque chose : du cœur ! En effet, lorsque l’on gratte un peu la surface, on remarque que la profondeur des informations et leur pertinence ou le sourcing sont aux abonnés absents. Et, rapidement, on ne peut que regretter de ne pas avoir fait appel à une plateforme de rédaction digne de ce nom.
Les partisans du moindre effort auront beau s’insurger, il reste pourtant évident que le processus de rédaction ne doit pas se limiter à générer des contenus bruts en s’aidant de l’intelligence artificielle. En effet, une fois obtenus, une seconde étape s’impose : vérifier et adapter ces textes pour éviter les erreurs, répétitions et incohérences ainsi qu’ajouter des données réelles et vérifiables.
Notons même que dans certains cas, un contenu proposé par IA non revu risque d’être pénalisé par Google, qui valorise avant tout des contenus originaux et qualitatifs.
IA et analyse de tendances
Si l’IA montre vite ses limites lorsqu’il s’agit de rédaction, elle a cependant bien d’autres cordes à son arc. Par exemple, elle se montre particulièrement utile au moment d’analyser les tendances de recherche et de prédire les sujets qui captent l’attention des utilisateurs. En lui indiquant les bonnes données, elle permet d’analyser les centres d’intérêt des internautes et ainsi de produire des contenus en phase avec leurs attentes.
Les moteurs de recherche, comme Google, encouragent ce type de démarche, valorisant les contenus qui répondent précisément aux intentions de recherche des utilisateurs. Une fois cette analyse réalisée, c’est alors au tour des rédacteurs web (humains cette fois !) d’apporter leur pierre à l’édifice. Ces derniers auront ainsi tout le loisir de mettre leur talent à l’épreuve pour assurer l’authenticité du contenu.
Règle d’or : la qualité avant la quantité
Si l’IA présente des avantages indéniables en matière de productivité, il ne faut pas perdre de vue que Google priorise la qualité du contenu sur sa quantité. En effet, les algorithmes de Google sont désormais capables de détecter les contenus de mauvaise qualité ou répétitifs. Ces derniers risquent d’être pénalisés s’ils sont perçus comme une tentative de manipulation des classements.
Google encourage les rédacteurs web à suivre la méthode de rédaction dite de l’E-E-A-T. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Cet acronyme, basé sur les mots anglais Expertise, Experience, Autorithy, Trustworthiness (ou “expertise, expérience, légitimité et fiabilité” en langue de Molière) désigne tout ce que Google recherche dans un texte pour qu’il soit considéré comme qualitatif.
Ainsi, le moteur de recherche le plus utilisé de la planète privilégiera dans son classement un contenu de 500 mots construit en suivant le principe de l’E-E-A-T face à des textes creux et sans saveur de plusieurs milliers de mots. De quoi faire réfléchir, non ?
L’IA, un outil à double lame
L’un des pièges courants de l’utilisation de l’IA en matière de rédaction web est la tentation de s’appuyer exclusivement dessus. En effet, une telle approche mène inexorablement à une uniformité des contenus et limite la créativité. Bien que l’IA soit capable de proposer des idées, des titres ou encore des plans d’articles, elle ne possède pas la sensibilité ni l’adaptabilité d’un rédacteur humain. Pourquoi ? Parce que ses propositions reposent sur une base de données et elle n’a pas la capacité d’en sortir ou d’innover.
Mais alors, doit-on se passer de l’IA ?
Nous l’avons vu plus tôt, l’IA a gagné du terrain, mais elle reste bien loin d’avoir révélé tout son potentiel. D’ici là, nous ne pouvons que vous conseiller de bien réfléchir avant de l’intégrer dans vos processus de rédaction. Veillez ainsi à ce que cela soit fait avec parcimonie et uniquement sur des tâches très spécifiques. Dès qu’il est question de création, d’innovation, de personnalisation, l’humain reste le mieux placé (et c’est tant mieux !).
Résumons : utiliser l’IA pour la rédaction SEO n’est ni une bonne ni une mauvaise idée en soi. Ce n’est qu’un des nombreux outils à disposition, au même titre qu’un correcteur ou un compteur de mots.
À plus forte raison, l’IA ne doit en aucun cas substituer l’intervention humaine. Les moteurs de recherche et par extension les utilisateurs, privilégient les contenus de qualité, pertinents et uniques. Par conséquent, si vous souhaitez donner à vos contenus SEO toutes les chances d’atteindre leurs objectifs, évitez de céder à la tentation et faites appel à un spécialiste de la rédaction SEO pour le web.